Qu’est-ce que le shadow banking ?

Le shadow banking est une activité courante dans le domaine bancaire. Bien que sa traduction littérale « finance de l’ombre » renvoie bien souvent à une pratique illégale, il joue un rôle essentiel dans le fonctionnement de l’économie mondiale. Nous vous disons un peu plus sur le shadow banking.

Qu’est-ce qu’est le shadow banking ?

Le shadow banking est une opération financière pratiquée par des intermédiaires qui exercent hors du cadre bancaire traditionnel. Vu sur cet angle, cette pratique peut sembler contraire aux normes. Néanmoins, elle est loin d’être illégale. En effet, elle participe pleinement au financement de l’économie mondiale et apparait comme une solution à certaines limites des banques. Par ailleurs, un grand nombre d’activités sont liées au shadow banking et l’on compte de nombreux acteurs rattachant leurs services à ce système financier.

Les activités liées au shadow banking

Le shadow banking est associé à un certain nombre d’activités pratiquées par des acteurs financiers. On relève parmi celles-ci les fonds de titrisation, les hedge fundsles fonds obligataires ainsi que le capital-investissement. Les protagonistes présents sur le marché sont les sociétés d’affacturages, les trusts de gestion d’actifs, les plateformes de crypto-monnaies, de crowdfunding, etc.

  • La titrisation

Elle désigne une technique de transfert des passifs ou actifs d’un établissement bancaire ou financier à un fonds commun de titrisation. Il s’agit ensuite pour celui-ci de les transformer en titres financiers avant de les éjecter sur le marché des capitaux.

  • Les hedge funds

Ils sont décrits comme des fonds de spéculation non cotés et dont le but est de générer une performance absolue. La technique utilisée est plus agressive et plus risquée. De même, elle fait appel aux méthodes de gestion non traditionnelles. On relève parmi elles des investissements suffisamment élevés, très libres et pas toujours règlementés ainsi que le recours à l’effet de levier pour doper la rentabilité des capitaux investis.

Les hedge funds peuvent s’appuyer sur des produits financiers complexes tels que les produits structurés. Ces produits sont censés pouvoir les protéger contre les krachs ou être des multiplicateurs de performance, grâce à l’effet de levier.

  • Le capital-investissement

Le capital investissement n’est pas en soit une activité de shadow banking, mais elle peut être faire en dehors du cadre bancaire traditionnel.

Des capitaux propres peuvent être injectés dans l’actif d’une entreprise par les fonds de shadow banking. Cela pour ses besoins de croissance, de transmission ou de redressement.

  • Les fonds obligataires

Ces fonds sont principalement investis sur des obligations. Celles-ci représentent des valeurs financières émises par des sociétés ou un État. On retient ainsi différents types de fonds obligataires : les obligations qui concernent la dette publique, les fonds investis en obligations d’entreprises privées et les fonds en obligations convertibles. Par ailleurs, ce système permet donc d’investir sur des obligations privées ou publiques.

Risques liés au shadow banking

L’un des problèmes majeurs rencontrés avec le shadow banking provient de son interaction avec le système financier traditionnel. En effet, leur corrélation produit une forte interdépendance entre ces deux systèmes de sorte que la chute de l’un peut entraîner celle de l’autre. Cela s’est produit pendant la crise des subprimes de la banque Lehman Brothers que vit entraîner dans sa faillite les acteurs du shadow banking.

Partant de ce constat, les experts financiers craignent qu’une éventuelle crise impliquant le shadow banking, influence l’ensemble du système financier. C’est pourquoi il veille à proposer des financements alternatifs moins contraignants.

Enfin, vous avez désormais une idée sur le shadow banking ainsi que ces risques.

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